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LA PLUME DE DENIS
Sur les routes du temps ...
Les vieux sont comme des sabots usés.
Sur les routes entravées des ans passés.
Ils s'en vont peinant sur le dernier sentier.
La solitude et l'abandon atteignent toute l'entité.
Ils auraient besoin d'amour, de tendresse et de soutien.
Autour d'eux le regard des autres est éteint.
L'attention se perd sur les chemins de l'errance.
Ceux qui leur doivent vie fuient leur présence.
Deuils de tant de choses et de rêves non réalisés.
Le seul petit bonheur restant celui d'exister.
Passer d'une grande maison à un petit logis.
Étrange passage, avec le temps, tout devient petit.
Maintenant rendus au foyer, ifs doivent s'adapter.
Auront-ils la paix, un bon repas, un service soigné?
Voilà, si c'est le cas, tout ce qu'ils peuvent désirer.
Vieux, malades, à quoi servent les richesses cumulées?
Dans ce long parcours d'une vie; gens de rien,
Gens d'importance, se retrouvent tous, sur le même chemin.
Leurs pensées errant au souvenir de ce qu'ils étaient,
Sur le trajet complexe de tout ce qu'ils ont fait.
Absences de sommeil, de paix, de bien-être, de vrai bonheur,
Ils regardent avec lassitude l'horloge défiler les heures .
Sourds, ils n'entendent plus le chant joyeux des oiseaux.
La visite d'un parent, d'un ami serait un véritable cadeau.
N'ayant plus la chance de ceux qui ont la santé,
Ces gens d'exception qui peuvent encore défier les années.
Ils sont actifs et parfois très engagés, tels de vrais combattants.
Toujours bien entourés d'un parent aimant, d'amis fidèles et d'enfants.
Goûtant le bonheur de vivre et d'aimer sur la route du temps.
Si belle est la vie, en rêvant un instant que nos souliers ont encore vingt ans.
« Le coeur n'a pas d'âge et de rides, s'il reste sage,
Le combat est gagnant à celui que l'idéal engage. »
Denis Bélanger
Le mal de mon cœur Québécois
Ghislain Girard ©
Le mal de mon cœur
Est celui de la reconnaissance.
J’ai voulu partager mon pays
Pour être bon aux yeux
De ceux qui se cherchent un pays
Pour trouver un mieux être.
Je les ai laissé être ce qu’ils étaient
Je me suis adapté à eux pour leur plaire
Je voulais ainsi leur montrer ma bonté
En les accueillant gentiment chez moi.
Je leur ai fait une place chez moi
Je me suis accommodé à leur coutume
Petit à petit je suis devenu le créateur
D’un pays qui n’est plus à mon image.
Voulant leur montrer ma bienveillance
Je me suis séparé de ma source.
Parce que je désirais paraitre bien à leurs yeux
Sans chercher à protéger ma vie de Québécois
J'ai perdu le sens de ce que je suis.
Par compassion à leur souffrance passée
Je leur ai gentiment tendu la main
Je leur ai ouvert ma porte pour les aider
Aujourd’hui ils me demandent de sortir de ma maison.
Oui dans le monde Les médias étrangers
Nous adulaient en tant que Québécois
Nous étions un peuple d’une grande bonté
Sur les tribunes ils nous invitaient
Partout nous étions considérés
Pendant ce temps notre réalité,
Est devenue ce que nous ne sommes pas.
Nous nous sommes laissé déposséder
Par une cote 3 A créée du fond des marais
Aujourd’hui nous nous laissons dépouiller
De notre réelle identité
Nous voulons reconnaître tout le monde
Et nous refusons de nous reconnaître nous-mêmes
Nous acceptons de nous accommoder pour l’autre
Et nous renoncions à être ce que nous sommes.
J’ai cherché à comprendre J’ai cherché ce qui nous manquait
Ce qui ne fonctionnait pas en nous Québécois pour être vraiment une nation
J’ai découvert que nous avions perdu notre fierté
En ne voulant pas protéger notre identité.
J’ai compris que je n’ai plus de droit
Parce que je suis un enfant de la terre Québécoise
Où l’espoir est le fils de l’accommodement
Où ma réalité est un peuple
Qui renonce à son identité
Pour laisser les autres nous imposer la leur.
Ici tout le monde a des droits
Excepté nous, Québécois
La peur d’être maître chez-nous,
La peur de déplaire aux autres
Est devenue notre ligne de conduite.
Je suis devenu l'enfant de ce monde
Qui a perdu le respect de lui-même
J’ai voulu faire une place à tous,
J’ai sacrifié ma propre place.
Oui je suis devenu l'enfant de ce monde
Qui a perdu le sens de son sacré
Qui a perdu le sens de son histoire
Oui je suis devenu l'enfant de ce monde
Qui a perdu la fierté de son culte
Qui a perdu le respect de sa culture
Aujourd’hui on nous propose
De revenir à notre source
De protéger notre culture
Contre l’invasion étrangère
Tout ce qu’on trouve à dire: Il faut s’accommoder,
Il faut les comprendre
Ça ne me dérange pas.
Ce que je me prépare à léguer à mes enfants
C’est la négation de tous ce que je suis
C’est la négation de tout ce que nous avons acquis.
Avons-nous oublié cette neutralité
Que nous avons si chèrement gagnée ?
Allons-nous nous réveiller avant qu’il soit trop tard ?
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POINTE-DE-L'ÎLE
RÉGION 06